OGM dans l’alimentation animale
La DGCCRF vient de publier les résultats de son enquête de contrôle de l’étiquetage des OGM dans l’alimentation animale. Elle n’a décelé la présence d’aucun OGM non autorisé dans les aliments pour animaux mais le taux de non-conformité lié à l’étiquetage demeure élevé.
La DGCCRF a principalement vérifié l’absence d’OGM non autorisés dans les additifs et les supports d’additifs, et évalué l’efficacité des mesures développées par certains professionnels.
Cible | Résultats |
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118 visites (dans 98 établissements) |
13 % de taux de non-conformité (liée à l’étiquetage) des prélèvements |
Afin d’évaluer la maîtrise des contaminations croisées, les prélèvements ont été réorientés vers les aliments composés (AC, 72 %) plutôt que vers les matières premières (MP, 24 %), et en particulier vers les AC non étiquetés OGM, voire mettant en avant l’absence d’OGM.
Les MP prélevées correspondent aux espèces pour lesquelles des variétés OGM ont été développées : soja, maïs, colza. Des quotas de prélèvement ont également été définis pour les aliments destinés à la filière biologique, et pour les additifs ou supports d’additifs.
Les aliments dont l’étiquetage met en avant une absence d’OGM présentent un taux de non-conformité de 22 %
Les aliments destinés à la filière biologique bénéficient très souvent de chaînes de production dédiées et ne présentent pas de non-conformités liées à la présence d’OGM.
Mais le taux de 22 % de non-conformité des aliments dont l’étiquetage met en avant, voire valorise une absence d’OGM excède de dix points celui des aliments non étiquetés OGM. Malgré l’allégation, les aliments destinés à des filières « sans OGM » n’apportent donc pas de garanties supplémentaires sur la limitation des contaminations croisées.
Les contrôles documentaires montrent pourtant que le risque « OGM non autorisé » n’est souvent pas pris en compte par les fabricants dans leur plan de maîtrise de la sécurité sanitaire.