La gestion des non-conformités
Les entreprises concernées par la sécurité alimentaire ont une obligation de résultats et doivent mettre en place des procédures pour la garantir jusqu’à la consommation finale des produits. Les actions correctives, les actions préventives et les projets d’amélioration sont des outils de progrès que vous devrez mettre en œuvre dans le cadre de l’amélioration continue des performances de votre entreprise. Que faire lorsque vous rencontrez des non-conformités ?
Détection des non-conformités
Une non-conformité peut-être détectée par:
- L’établissement
- Le consommateur
- Le fournisseur
- Les autorités
En fonction de chacun des canaux, vous devrez adapter vos procédures mais le maître-mot est de réagir au plus vite et efficacement pour maintenir et améliorer la qualité.
Voici quelques exemples de non-conformités que l’on peut rencontrer :
- Mauvaise température
- DLC ou DLUO dépassée
- Emballage abîmé
- Produit au sol
- Résultat d’analyse insatisfaisant
- Présence de corps étrangers
- Mauvais aspect visuel ou olfactif du produit…
Les étapes de gestion d’une non-conformité
Ce schéma retrace un exemple de méthodologie :
N’hésitez pas à faire des exercices pour former chacun de vos collaborateurs a détecter, alerter et gérer ces non-conformités.
Il faut également consigner par écrit la gestion des ces incidents via notamment des les fiches de non-conformité, sur lesquelles les anomalies relevées sont décrites. Celle-ci pourra comprendre :
- la nature de la non-conformité,
- la personnes concernées,
- l’étape du processus où elle est survenue,
- l’heure, le lieu,
- les causes et leur analyse,
- les solutions proposées pour éviter que cela ne se reproduise.
- le suivi de l’action corrective,
- la vérification de son efficacité.