Application de la mention « fait maison » : où en est-on ?

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de publier les résultats de son enquête sur l’application du dispositif «fait maison».

Six mois après l’entrée en vigueur du dispositif d’information relatif à la mention «fait maison» où en est-on ?

L’enquête a ciblé les établissements de restauration commerciale (traditionnelle et rapide) et de vente à emporter.

Il en ressort que même si les professionnels avaient tous eu connaissance du dispositif d’information, leur interprétation de la réglementation était différente.

Quelles sont les difficultés rencontrées ?

  • L’obligation d’indiquer la mention relative aux plats faits maison alors que l’enseigne n’en propose pas ou très peu.
  • Les critères du décret jugé peu clair. Comment savoir si les plats sont éligibles à la mention «fait maison» ? De plus certaines enseignes ne cherchent pas à valoriser leur cuisine.
  • Les nouvelles dispositions s’appliquent-elles également à la vente de sandwichs ou de viennoiseries. Qu’est-ce que recouvre la définition de « plat » ?

Les retours des professionnels

  • Il est difficile de cuisiner des plats «fait maison» en raison des surcoûts dus à l’utilisation de produits frais.
  • Les produits non signalés «fait maison» sont de nature à véhiculer une image négative de l’enseigne.
  • Pour éviter toute polémique sur le sujet le secteur de la restauration rapide ne souhaite pas utiliser la mention.

Si certains professionnels méconnaissent leurs obligations, la plupart des restaurateurs expriment leur incompréhension sur la teneur du texte.

Liens utiles

Enquête sur l’application du dispositif «fait maison»

Référence réglementaire

Décret n° 2014-797 du 11 juillet 2014 relatif à la mention « fait maison » dans les établissements de restauration commerciale ou de vente à emporter de plats préparés

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