Huile d’olive et fraudes
La DGCCRF vient de publier les résultats de son enquête sur le respect de la réglementation des produits suivants : l’huile d’olive et les huiles de grignons d’olive, ainsi que leurs différentes caractéristiques.
Des défauts de traçabilité, voire des pratiques commerciales trompeuses quant à son origine, peuvent conduire les consommateurs à choisir un produit qui ne répond pas ses attentes.
Tous les niveaux de la filière ont été contrôlés par les services d’enquête : producteurs, négociants, distributeurs, marchés de plein air et sites internet.
A chaque stade, les normes de commercialisation comme l’origine de l’huile, les dénominations de vente, les mentions obligatoires, les signes de qualité, l’utilisation de mentions valorisantes ou encore la présence d’allégations nutritionnelles et de santé non autorisées, ont été contrôlé.
Cible | Résultats |
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287 établissements visités 146 prélèvements analysés |
Taux de non-conformités : 46,5 % 9 procès-verbaux 18 injonctions (composition et étiquetage) 86 avertissement |
Les résultats
- des indications trompeuses, concernant l’origine comme : « provenant des meilleurs terroirs européens »,
- des dénominations de vente prêtant à confusion telles que « huile d’olive extra vierge » pour désigner une huile d’olive vierge.
- absence de mention sur les conditions de conservation ou absence de la date de durabilité minimale (DDM),
- une présentation ambiguë, usurpant un signe de qualité avec une étiquette « huile d’olive produite dans la vallée des Baux-de-Provence » faisant référence à l’AOP « huile d’olive de la vallée des Baux-de-Provence »,
- l’utilisation de mentions valorisantes telles que « fruité », sans justification d’analyse,
- la présence d’allégations nutritionnelles fantaisistes comme « stimulant biliaire, elle est curative des insuffisances hépatiques » ou encore « diminue les accidents cardiovasculaires ».
Restez vigilant lors de vos achats.
Liens utiles
Huile d’olive, aux sources de l’origine